Définir les générations X, Y et Z, c’est de la sociologie ?

Comme partout il y a des effets de mode... on a connu « Santa Barbara »,  « Les feux de l’amour » et aujourd’hui Plus belle la vie… Pour les générations, c’est la même chose… à quelques lignes près…

Alors si malgré tout, vous êtes toujours perdu et que vous ne savez pas à quelle communauté générationnelle vous appartenez, faites ce test en quelques secondes…

Et, si après ce test, vous vous dites toujours que « X, Y et Z » ne représentent que la suite logique de l’alphabet, vous pouvez poursuivre la lecture…

La génération X était, à l’origine, connue sous le nom génération « Baby Bust », en raison du faible taux de natalité en comparaison de la période du baby-boom, elle regroupe les personnes nées jusqu’en 1980. C’est la génération qui a comme valeur « travail » l’évolution professionnelle, en gravissant les échelons petit à petit au sein de la même entreprise.

La Génération X au travail : peu ou pas connectée, hyper respectueux de la hiérarchie, appréhendant le marché de l’emploi, imaginant toute sa carrière dans la même entreprise.

Une accélération des choses depuis les années 80, notamment via l’arrivée des nouvelles technologies (ordinateurs, internet…) et cela bouscule cette génération…

Comment les stimuler ? valoriser leur parcours, la somme de compétences développée tout au long de leur expérience, envisager le transfert de compétences par la mise en place de tutorat pour ceux qui sont pédagogues et pour les plus « seniors », accompagnez-les dans la projection de leur nouvelle vie : la retraite… !

Génération comprise entre 1980 et 1995 voire 2000, elle est également nommée « digital natives » « génération Peter Pan», ou « why » génération, elle s’est construite en même temps que l’évolution technologique et le développement de l’écologie.

C’est la génération qui pose beaucoup de questions sur tout, remet en cause les certitudes, modèles sociaux, économiques… Elle développe en entreprise une communication transversale, initialement mise en place de façon verticale. Elle ne reconnaît pas un manager par l’ancienneté, mais par sa capacité à être référent technique et déconcerte par son questionnement.

La génération Y au bure au : connectée avec son environnement de travail, souhaitant collaborer en équipe, être multitâche, réaliste et mieux éduquée aux codes marketing et publicitaire, en quête de sens au travail, avec rapport affectif fort dans l’entreprise.

Comment les garder en entreprise ? Promouvoir l’autorité de compétences, le partage de savoirs, le travail n’est plus un sacrifice (pensez travail par projets et plus comme un « train-train » quotidien) donnez-leur la parole, ils ont un avis sur tout !!! 

Naît au début des années 2000, elle est également nommée génération C comme communication, collaboration, création. C’est une génération qui peut avoir le sentiment de solitude dans un environnement où tout est déjà construit. Elle aura besoin d’être accompagnée au changement car le système éducatif ne leur permet pas d’aborder ces changements qui ont déjà eu lieu…

La génération Z au travail : FOAD (Formation Ouverte à Distance), réseaux sociaux et réunions en ligne sont leur quotidien, le travail partout, n’importe où, tiraillée entre des racines françaises et des ailes internationales, un rapport décomplexé à l’erreur, hyper connectée, exigeante, souvent impatiente. Adepte du concept : « live now, work later » (vivre maintenant, travailler plus tard).

Comment les capter (et les garder) ? Développez un réseau social pour les attirer (et leur permettre d’interagir entre eux et avec la direction quand ils veulent, en quelques clics) et challengez les en permanence pour ne pas qu’ils s’ennuient. Cette énergie débordante et cette volonté de communiquer peut être utilisée à bon escient dans l’entreprise, tout autant qu’elle soit un peu canalisée via des missions de veille ou de transfert d’information par exemple.

 

 

La génération Z va-t-elle plus loin que la génération Y dans ses modes de fonctionnement au point de transformer l’essai ?

Il en ressort une complémentarité évidente pour l’activité d’une entreprise que d’avoir en son sein la présence de ces 3 générations… (qui pourront faire des étincelles et générer des conflits…) mais ceux-ci ne sont-ils pas l’expression de besoins insatisfaits autour desquels chacune des générations se retrouvent : bien-être au travail et plaisir à l’extérieur?