Mettre en place des actions en faveur de la santé et la QVT, ça coûte cher ?

Contrairement à l’idée reçue, ce n’est pas la mise en œuvre d’une politique de sécurité et  d’amélioration des conditions de travail qui est coûteuse, c’est  la négligence de ces aspects qui coûte cher aux  entreprises. Dans une période où la rentabilité passe essentiellement par la maîtrise des coûts, il apparaît important d’investir sur le facteur humain.

Deux types de coûts sont à prendre en compte :

Les coûts subis (coûts liés aux AT, MP, TMS ; RPS ; coûts liés aux comportements dysfonctionnels tels : l’absentéisme, la non-implication, la non-qualité, les départs prématurés, le turn-over…).

Des conditions de travail dégradées peuvent avoir un effet néfaste sur la santé et la QVT. Différents coûts en découlent et sont à la charge de l’employeur et de la collectivité :

Prenons l’exemple du stress professionnel :

Du côté des coûts directs : Le coût social du stress en France en 2007 s’élevait à environ 2 à 3 milliards d’euros. En effet, ce dernier est à l’origine de nombreux accidents de travail et arrêts de travail, il représente 50 à 60 % de l’ensemble des journées de travail perdues.

Des coûts indirects également très importants : augmentation de l’absentéisme et du turnover, difficultés de remplacement et de recrutement, baisse de l’engagement et de la créativité, baisse de productivité,  augmentation des malfaçons, dégradation du climat social, mauvaise ambiance de travail et dégradation de l’image de l’entreprise.

Le stress coûte cher à l’entreprise. Plusieurs études montrent que la prévention du stress s’avère être un investissement rentable et susceptible d’être amorti rapidement.

Les coûts choisis (actions en faveur de la santé/sécurité, qualité de vie au travail).

Comment diminuer le coût global ?

Le retour sur investissement aura un impact financier mais aussi économique et social.

Agir en faveur de la santé et de la qualité de vie au travail représente un enjeu de performance économique et sociale pour l’entreprise, c’est s’inscrire dans une stratégie gagnant-gagnant !

Rappelons-nous aussi que certaines actions du quotidien n’ont aucun coût financier pour l’entreprise : la reconnaissance, l’écoute…